Charte de la maison écologique

Charte de la maison écologique :

La construction doit faire appel à des techniques simples, efficaces, solides, facilement réparables et d’entretien aisé, avec des matériaux offrant toutes garanties selon ces critères suivants.

Choix des matériaux

Fabrication :

Les conditions de fabrication des matériaux doivent être économiques en énergie (fabrication et transport), générer le moins de nuisances possibles autour du site de fabrication et utiliser des matières premières renouvelables.

Utilisation :

Les matériaux ne doivent présenter aucun risque à la pose et à l’utilisation, pour la santé des constructeurs et des habitants du futur ouvrage.

Qualité :

Les matériaux doivent apporter une intégration esthétique dans l’environnement direct et la qualité de vie intérieure procurée aux habitants.

Recyclage :

Les matériaux doivent être recyclables avec de faibles coûts, ou mieux, pouvoir être réutilisés directement.

Durabilité :

Les matériaux doivent pouvoir être réparés à moindre coût avec des méthodes simples, et pour des durées assurant la transmission des biens à travers les générations.

Economie :

Elle est mesurée en termes de santé, d’efforts humains et d’atteinte aux ressources sur le long terme.

Absence de risques : axes de travail

Qualités géobiologiques du bâtiment :

Après réalisation d’une étude fine des orientations, donc des éclairages, de l’implantation, de la capacité bioclimatique et des souhaits exprimés par le futur habitant, un soin particulier sera attaché à la réduction des masses métalliques (perturbations électromagnétiques, effet cage de Faraday), à la qualité et la structure de l’installation électrique et à une mise à la terre soignée.

Gros oeuvre :

L’attention est portée sur ses qualités de régulation thermique et hygroscopique, sa résistance, durabilité et souplesse naturelles, et sur la ventilation (on évitera les matériaux étanches qui bloquent les circulations, par exemple).L’isolation acoustique et phonique jouent une grand rôle dans la qualité du confort recherché.

Second oeuvre :

Côté isolation, peintures, traitements et finitions, on surveille la présence de Composés Organiques Volatiles (solvants, colles, molécules spécifiques des plastiques comme les phtalates, furannes, dioxines, éthers de glycol …), les dégagements de poussières et de particules (isolants fibreux).

Qualité de la construction

Chauffage et climatisation :

C’est la qualité bioclimatique qui prime, c’est-à-dire la capacité naturelle du bâtiment à assurer seul sa régulation thermique – les moins chers restant respectivement le soleil et l’ombre. L’aspect renouvelable de l’énergie sera privilégié et adapté aux conditions de l’utilisateur. Il s’agit d’organiser intelligemment l’ensoleillement, l’inertie thermique et la ventilation par les formes et la nature des structures.

Pérennité :

Le constructeur devra adapter ses techniques pour réaliser le tour de force qui consiste à installer et pérenniser dans le temps une structure qui offre l’apparence extérieure de la sécurité et donc d’une certaine fixité, dans un environnement qui est par essence en perpétuelle transformation – cycle des saisons, modification de la végétation, mouvements éventuels du terrain, changements de destination des locaux … Le maître mot est souplesse.